Réduire l’empreinte écologique des événements sportifs

Bouteilles Marathon de Paris évenement

Les événements sportifs, on adore ! l’ambiance, le tee-shirt finisher, la médaille, le dépaysement d’une montagne enneigée ou d’un stade flambant neuf… on vibre du début à la fin.

Mais le revers de la médaille des événements sportifs est souvent peu glorieux : pollution sonore, déchets non triés voire même jetés à même le sol, bilan carbone exécrable, utilisation de matériaux non responsables pour les kits de communications et les dotations, sans parler de l’impact d’une foule de runners sur les sentiers protégés des parcs et réserves naturelles…

 

Les organisateurs d’évènements sont de plus en plus concernés par ces problématiques et de nombreuses actions intéressantes voient le jour. Mais le pouvoir est également entre les mains de passionnés et voici quelques exemples de pratiques intéressantes.

Réduire le bilan carbone en se rendant à l’événement :

on retiendra que les trois moyens les moins polluants pour se rendre à un événement sur des distances de plus de 50km sont le train, les véhicules électriques et le covoiturage sportif (et en plus c’est fun).

 

Réduire le volume des déchets :

barres de céréales, gels et bouteilles d’eau sont devenus nos meilleurs acolytes durant l’effort. Toutefois, en termes d’emballage on ne peut faire pire. Qui n’a jamais retrouvé l’emballage d’une barre de céréale sur un sentier de montagne après une course ?

Voici trois conseils qui vous aideront à protéger l’environnement :

Conseil 1 : Les barres de céréales sont souvent doté d’un emballage qui se divise en plusieurs morceaux (minimum 2) lorsqu’elles sont consommées. Et dans le rush de la course, on en perd facilement un bout qui mettra des années à se dégrader. Avant la course on vous conseille donc de les ouvrir et de les mettre dans des poches congélation. Plus facile à ouvrir et plus difficile à perdre, ces poches vous permettront un meilleur accès à votre ravitaillement tout en réduisant la probabilité de retrouver un morceau d’emballage dans le gosier d’un sanglier J

Conseil 2 : En ce qui concerne les gels, il est tout à fait possible ne pas avoir à jeter les emballage tout collant dans la nature. Pour cela rien de plus simple, il suffit de verser le contenu de ses gels avant la course dans une petite gourde que l’on pourra garder à la ceinture, à la main ou dans un petit sac-à-dos.

Conseil 3 : Enfin, pour l’eau, afin d’éviter les scènes vues au Marathon de Paris chaque édition, n’hésitez pas à utiliser des gourdes ou flasques portables plutôt que les bouteilles des sponsors que l’on retrouve trop souvent dans le caniveau.

 

Réduire l’impact de notre passage sur la nature :

que ce soit sur une course nature, une course d’obstacles ou un raid, notre terrain de jeu reste le même à savoir la nature. Bien souvent, ces événements sont organisé dans des espaces sensibles voire protégés ou la présence de l’Homme doit être encadrée.

Quelques mesures simples permettent d’éviter de dégrader cette belle nature, en voici des exemples faciles à adopter :

  • Eviter le parking sauvage : destructions des plantes, pollutions aux hydrocarbures… il n’y a rien de plus destructeur.
  • Je reste sur les sentiers balisés par l’organisation. Couper un virage ne me fera pas gagner une course mais favorisera l’érosion du site et donc sa destruction accélérée.
  • En cas de pause « technique » naturelle, j’enterre au mieux mes déchets (papiers notamment) pour faciliter leur dégradation.
  • N’étant que de passage dans cette nature qui sert d’habitat aux plantes et animaux, j’évite de cueillir les fleurs. J’abandonne aussi l’idée de vouloir toucher le sanglier aperçu dans la forêt… ils ont en général plus rapide que nous 😉

 

Voilà de quoi achever votre transformation en un vrai super sportif écolo !

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